Les conduites nourricières
Le service de l’eau dispose de deux ressources majeures :
La Siagne et le Loup, qui sont captées dans le moyen pays.
Pour acheminer cette eau jusqu’aux usines de traitement, et finalement aux lieux de consommation, le syndicat dispose de deux canaux d’adduction principaux.
Le canal de la Siagne
Bref rappel historique
Lord Brougham, ancien chancelier d’Angleterre et Prosper Mérimée avaient tous deux succombé aux charmes de Cannes et de ses environs, mais ils déploraient le manque d’eau dont souffrait la côte.
C’est leur détermination qui est à l’origine de la construction du canal. En effet, leurs démarches ont abouti au décret impérial, du 25 août 1866 qui accordait la concession du canal à la General Irrigation and Water Supply Company of France Limited.
Le canal face à ses nouveaux enjeux
Le canal de la Siagne est d’abord une infrastructure technique de transport d’eau, soumis à des risques géologiques et qualitatifs forts qui peuvent provoquer une rupture d’alimentation en eau.
C’est aussi un élément fort de l’identité du territoire, il fait partie intégrante du patrimoine local.
Le canal du Loup
Bref rappel historique
La rapide expansion de la Ville de Cannes, les interruptions du Canal de la Siagne dues à des éboulements ou sa mise en chômage systématique au mois d’octobre amenèrent la ville, dès 1889, à envisager la dérivation des eaux du Loup.
Il fut décidé que ces eaux seraient des eaux de sources et qu’elles emprunteraient une canalisation fermée. Le décret d’utilité publique est paru en 1900 et les travaux ont été exécutés entre 1908 et 1911.
Le canal du Loup permettait de conduire jusqu’à Cannes les sources de Gréolières et de Bramafan. Celui-ci comportait à l’origine 52 km de conduites et aqueducs, 40 souterrains d’une longueur de 7800 m, 15 ponts, 32 siphons et 6000m de murs de soutènement.